La passion des meubles et objets anciens

Commode à ressaut.

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Avant de commencer la restauration de cette commode déterminons son style. Le style appelé Transition débute vers 1755 pour se terminer autour de 1770. Comme son nom l’indique, cette période se caractérise par une transition entre le style rocaille et un style nouveau, inspiré de l’antique, que l’on nommera Louis XVI. Le meuble phare de cette période, sera sans conteste la commode à ressaut.

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Table de jeux

  
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Le style Napoléon III est reconnaissable entre tous, par son goût pour la marqueterie de laiton et par l’accentuation des galbes. Le style appelé Second Empire débute sous le règne de Napoléon III vers 1852 pour se terminer en 1870. Les meubles en marqueterie de laiton et parfois d’écailles de style Boulle, redeviennent à la mode. La table de jeu qui nous intéresse ici est le parfait exemple de cette production typique de époque. 

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Qu’est-ce que la conservation préventive ? Ce sont toutes les actions directes ou indirectes ayant pour but d’augmenter l’espérance de vie d’un élément ou ensemble d’éléments du patrimoine. » (Gaël de Guichen)

En ce qui nous concerne, la conservation préventive consiste à prévenir l’ensemble des facteurs de dégradation dans l’environnement du lieu de restitution du meuble.

Les facteurs peuvent être multiples mais sont souvent relativement faciles à maîtriser à partir du moment où on les connait et que l’on peut agir sur eux.

Voici quelques conseils de conservation préventive:

Ne pas mettre une source de chaleur proche du meuble.

Les variations de température entraînent des variations de l’humidité relative, une température élevée accélère les réactions chimiques et donc la dégradation des matériaux,

Un radiateur ou un flux direct de lampe puissante peut nuire à la finition du meuble et pire, provoquer des variations dimensionnelles localisées. Elles provoquent généralement des fentes dans les panneaux dus à un fort retrait du bois.

Prévoir une ventilation régulière dans la pièce et une température inférieure à 25° afin d’éviter les moisissures.

Les moisissures sont des éléments vivants qui, pour se développer ont besoin de quatre conditions :

  • présence de matériaux organiques (qui constituent leur nourriture),
  • humidité élevée pendant plus de 4 jours (> 65%),
  • pas de courant d’air,
  • une température adéquate (environ 30° C).

Les symptômes sont :

  • une odeur de pourriture,
  • l’apparition de filaments, de coussinets, de pourriture cubique ou de taches blanches (signe de la présence du champignon appelé Mérule).
  • une dégradation du bois.

Que faut-il faire ?

  • maintenir une humidité relative inférieure à 65%,
  • vérifier que les locaux sont bien ventilés,
  • abaisser la température,
  • faire en sorte qu’on puisse déceler leur présence (inspection régulière, poser des pièges).

Éviter le contact direct de la lumière.

On a coutume de classer les matériaux suivant leur sensibilité à la lumière en quatre catégories :

  • Insensibles : matériaux inorganiques (objets en métal, pierre, terre cuite…)
  • Sensibles : matériaux organiques (sculptures en bois, peintures…)
  • Très sensibles : matériaux organiques (papier de bonne qualité, aquarelles, pastels, textiles de laine et de coton, objets en ivoire)
  • Extrêmement sensibles : matériaux organiques (papier de faible qualité, textiles en soie, photographies…)

La lumière répétée provenant d’une fenêtre peut provoquer une décoloration de la teinte du meuble.

Surveiller les parties moins visibles.

Tout bois est susceptible d’être attaqué par les insectes. Les signes sont simples à détecter : si vous apercevez à la surface du meuble des petits trous, il y a de fortes chances que ce soit des trous d’envols d’insectes xylophages. Parfois, on peut même découvrir les galeries aux endroits d’usure du bois provoquées par les frottements (coulisses de tiroirs par exemple). Si ces trous augmentent en nombre, d’année en année, cela prouve que votre meuble est encore infesté.

Le remède sera de pratiquer une anoxie. Cette technique permet de se débarrasser des xylophages par privation d’oxygène: cette méthode est efficace à 100%. Pour cela consulter le site de la société Hygiène Office qui est spécialisée dans l’éradication des parasites comme les insectes xylophages.

Entretenir les parties visibles

Les parties cirées sont à lustrer périodiquement à l’aide d’un lainage et à cirer tous les cinq ans environ.

Ne pas utiliser de produits nettoyants et éviter l’eau.

Evitez de placer de façon prolongée, vases ou récipients d’eau sur un dessus de meuble en placage ou marqueterie.

Pour finir

Il est important de bien caler vos meubles, pour éviter qu’ils ne gauchissent.

Avant de refaire canner, pailler ou tapisser vos sièges anciens, pensez à les faire recoller et recheviller. (Cette opération n’est plus possible ensuite).

Voici sept exemples de restaurations de meubles plaqués

 

Restauration-table-en-marqueterie-de-fleurs

 

restauration-bonheur-du-jour-en-acajou

 

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Description de la restauration d’un bonheur du jour réalisée dans notre atelier.

 

 

Avant de décrire les phases de la restauration, parlons de l’origine de ce meuble si particulier.Le bonheur-du jour est un adorable petit secrétaire de dame nous apprend Guillaume Janneau . « Ce meuble est composé d’une table sur sur laquelle s’abat un volet déclive et que surmonte un petit serre-papiers à tiroirs et guichets. Son nom apparaît pour la première fois dans l’inventaire du mobilier du duc de Villars, dispersé en 1770. Le meuble n’est pas sensiblement antérieur, les ateliers l’appelaient d’un nom qui, lui fait image : la table à gradin ».

Son arrivée est saluée par un immense succès qui durera jusqu’au XIXème siècle à l’image du spécimen qui nous intéresse ici.

 

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Bonheur du jour de style Louis XVI

 

 

Ce bonheur du jour n’est pas d’époque XVIIIe , mais de style XVIIIe car au regard des techniques de fabrications et des traces d’outils, ce meuble est d’une conception XIXe siècle, certainement de la période où le style Louis XVI était redevenu à la mode sous l’impulsion de l’impératrice Eugénie.

Éléments de datation de la serrure du tiroir.

 

La serrure est d’origine car l’entaille n’a jamais été modifiée : elle constitue donc un bon élément de datation. Quelles sont ces caractéristiques ?

Éléments de la serrure typiques XVIIIe :

  • Le palâtre et la têtière sont du même métal.
  • Le pêne est excentré, plutôt petit et presque carré.
  • Les bords du palâtre et du foncet sont chanfreinés.
  • La broche est rivée sur le palâtre.

Éléments de la serrure typiques XIXe :

  • Le matériau constituant les serrures est en fer laminé.
  • Les assemblages des cloisons sur le palâtre seront pliés ou soudés (ici pliés).
  • Les étoquiaux, typique du XVIIIe ont disparus.
  • 4 points de fixations de la serrure et non 3 points.

 

serrure-19e-siècle

serrure du XIXe siècle

 

En conclusion, la serrure est certainement de fabrication XIXe siècle avec une origine de ville moyenne en sachant que les techniques mettent parfois plusieurs dizaines d’années à arriver dans les provinces.

Constat d’état

 

 

Le meuble est structurellement en bon état, . Le placage, par contre, a subi quelques chocs qui ont provoqué, entre autre, quelques lacunes et de petits enfoncements.

Le gradin est décollé en partie du plateau de la table.

La surface du meuble est en mauvais état : par endroit des traces d’eau ou de forte humidité sont voyantes et dans d’autres cas le bois ainsi que le vernis ont jauni par exposition répétée à la lumière. Un décapage intensif de l’ancien vernis avec un traitement chimique des surfaces pour qu’elles retrouvent leur couleur d’origine seront nécessaires.

Les bronzes réclament un traitement particulier. Leur dorure est très endommagée, il nous faudra prendre la décision de l’enlever complètement pour retrouver la surface du bronze en dessous afin de le nettoyer puis de le vernir .

Dépose des bronzes

Dépose des bronzes

 

 

Le dessus de cuir de la tablette à écrire est à changer.

Le remplissage et le vernis gomme laque sont à refaire entièrement après avoir obtenu une mise en teinte du meuble qui unifiera la couleur acajou blond originelle.

Restauration du massif et du placage.

Des greffes de placage ou parfois de bouchage au mastic Araldite SV 427 ont été nécessaires pour redonner une bonne apparence au meuble. Le meuble a subi beaucoup de chocs sur le tiroir, ainsi que sur le plateau .

Le gradin fût recollé à la colle de poisson sur son plateau (voir ci-dessous).

Recollage du gradin

Recollage du gradin

Tous les bronzes furent déposés (voir photo en haut à gauche) . Nous les avons nettoyés et brossés avec une solution à 10% d’acide nitrique. Ils furent, ensuite protégés de l’oxydation par un vernis cellulosique (nous avons fait le choix d’ôter toute la dorure restante très abimée).

Un dégagement de surface « intensif » était nécessaire afin de retirer toutes

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Bonheur du jour après le gommage

les couches de vernis successives qui avaient jauni le meuble. l’égrenage qui suivit fut tout autant appliqué afin de pouvoir retrouver au maximum les couleurs d’origines de l’acajou blond (voir ci-dessus).

Restauration du cuir de bureau.

 

Le panneau recevant le cuir fut nettoyé et poncé afin d’en recevoir un neuf provenant de la maison FEY à Paris (qualité agneau et collage à la colle de papier peint pour la réversibilité)

Mise en teinte et finition.

 

Nous avons dans un premier temps essayé d’atténuer les traces de jaunissement qui proviennent certainement du rempli altéré par le soleil et du vernis ancien. Pour cela une application légère de bichromate de potassium fut tentée . Après neutralisation, le résultat était satisfaisant. Concernant les zone blanchies par la présence d’eau ou d’humidité nous avons appliqué un peu d’acide oxalique.

La mise en teinte est réalisée par application d’un lait de teinte acajou ; elle vise surtout à unifier la couleur du meuble. L’opération reste délicate car il faut pouvoir doser la teinte en fonction des zones du meuble qui furent plus ou moins exposées au soleil.

Le remplissage fut laborieux, le meuble ayant auparavant subi un gommage intensif. De cette phase, dépend en grande partie, la qualité de la finition gomme laque que l’on obtient par la suite (voir photo ci-dessous).

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Remplissage à a ponce et à l’alcool

Un vernis gomme laque « fine orange » fut appliqué au tampon sur toute la partie haute du meuble. Les pieds, quant à eux, ont reçu une mattine cellulosique qui protège mieux le meuble des chocs et de l’humidité. La feuillure du panneau qui doit recevoir le nouveau cuir est poncée et aplanie afin de coller dans les meilleurs conditions, le cuir de vachette noir décoré d’une frise dorée.

Restauration d'un bonheur du jour

 

Le blog de SC Restauration

Sandrine Crapoulet

82, rue Louis Berthet – 73200 GRIGNON

Mail : sandrine.crapoulet@screstauration.fr

 

Directrice de la publication  : Sandrine Crapoulet

 

2 catégories de galeries de restaurations de meubles

 

meubles-restaurés-screstauration

 

galerie-des-meubles-avant-et-aprés-restauration

 

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restauration-table-hollandaise

La petite table de milieu que nous devons restaurer est le pur produit d’une excellente facture du XIXème siècle. A cette période en effet, les ébénistes hollandais se tournent vers les modèles du siècle d’or (XVIIème) en les adaptant à leur époque et en utilisant leur savoir faire ancestral en « marqueterie de jasmin ».
 
 

Consultez cette restauration de marqueterie !

Description de la restauration complète d’une table de milieu Napoléon III et de sa marqueterie de laiton.

 

Le style Napoléon III ou Second Empire est reconnaissable par son goût pour le faste et la pompe. Il remet à l’honneur les incrustations de pierres dures, les ornements en nacre et la marqueterie organique, ici en laiton sur des bois sombres.

Typique de ce style « pastiche » qui accentue les galbes, il s’inspire des modèles des grands ébénistes du XVIIIe siècle comme Boulle. La marqueterie dite « Boulle » avec l’utilisation du poirier teint en noir soulignés de filets de laiton sera souvent reprise.

La table de milieu sera très prisée pour son style luxueux . Il correspond parfaitement à ce goût prononcé pour l’apparat que l’on retrouvera durant tout le Second Empire. Voici quelques caractéristiques de ce style Napoléon III :

  • Éclectisme des formes.
  • Décor riche sur bois noirci.
  • Marqueterie de métal dans le goût de Boulle.
  • Marqueterie de pierre dure et de nacre.

Constat d’état de la table de milieu

Le meuble dans sa structure est en bon état, par contre le placage de bois noirci possède quelques lacunes qu’il faudra greffer.

 

marqueterie-de-laiton-avant-et-apres-la-restauration

 

 

La marqueterie et les filets de laiton sont très abimés. On peut constater de nombreuses lacunes de filet sur le plateau. Aucun filet n’a résisté sur les pieds et certains ont disparu du plateau. Nous avons pu récupérer 2 filets d’origine dans le tiroir. Les lacunes de marqueterie seront à reproduire (voir photo ci-dessus).

 

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Greffe de placage de poirier

 

 

 

La finition en vernis gomme laque teinté noir sera à refaire  entièrement.

Restauration du placage de poirier noirci.

Le placage de poirier fut recollé aux endroits où il cloquait avec de la colle chaude. Des greffes de placage de poirier sur les lacunes furent réalisées pour être par la suite teintées (voir photo ci-contre)

Restauration des filets.

Deux sortes de filets étaient présentes à l’origine de la table : des filets de 1 mm de large et d’autres de 3 mm environ. Pour reproduire ces filets il faut les tendre pour ensuite les racler à la bonne taille et à la bonne épaisseur afin d’éviter des affleurages périlleux après leur collage.

Les filets de laiton neufs utilisés sont déjà re-cuits et présentent l’avantage d’être de couleur similaire aux filets d’origines. Ils proviennent de la maison Rennotes Riot.

Ils furent collés à la colle de poisson grâce à des cales cintrables et de nombreux serre- joints (voir photo ci-dessous).

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collage des filets de laiton avec des cales cintrées

 

Restauration de la marqueterie de laiton.

Des empreintes ont été effectuées sur les lacunes afin de les reconstituer à l’identique en chantournant du laiton au bocfil (voir photo ci-dessous). Notre fournisseur de filets de laiton et de bronzes est Rennotte Riot.

 

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Découpe d’une greffe de laiton au bocfil

 

Gommage, mise en teinte et finition.

Cette étape commence tout d’abord par un dégagement de surface réalisé avec un produit décapant sans soude qui respecte le bois. Tout le vernis est retiré sans pour autant supprimer la patine du bois.

Le gommage permet de « gommer » comme son nom l’indique , les rayures et les enfoncements provoqués par les chocs mais sans poncer complètement le bois.

La mise en teinte en noir dit Napoléon III requière plusieurs étapes :

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Remplissage à la ponce

 

  • Un passage à l’extrait de campêche tiède suivi d’un passage à la pyrolignite de fer  quand le campêche n’est pas encore sec. Cela permet d’obtenir un excellent mordant . Plusieurs passages à la pyrolignite seront ensuite nécessaires pour obtenir un noir profond.
  • Le remplissage des pores effectué (voir photo ci-contre).
  • Un vernis gomme laque « fine orange » teinté noir fut appliqué au tampon.
  • Après séchage, les filets et la marqueterie furent nettoyés du vernis noir et enfin un vernis cellulosique fut appliqué afin de protéger le laiton de l’oxydation.

Table napoléon III

 

Travail sur un coffre (ou une huche) du XVIe siècle: une restauration muséale.

Cette huche ou coffre, a été inscrite, le 10 février 2011, au titre des monuments historiques par la commission nationale du ministère de la culture.

Ce coffre est original à double titre. D’une part, parce qu’il possède une double façade décorée à l’avant, mais aussi à l’arrière du coffre. Il semble que ce coffre était destiné à être placé au centre d’une pièce. D’autre part, parce qu’il possède un gabarit imposant de 2m et 71 cm soit 8 pieds, 4 pouces et 3 lignes de long (1) et qu’il possède deux serrures avec différentes clés. Sa structure solide, en chêne, a su résister au temps et s’adapter aux diverses utilisations d’un coffre de communauté qui a subi des modifications tout au long de sa vie.

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coffre du XVIe siècle avant la restauration

Son trait particulier reste sa taille qui dépasse tous les coffres enregistrés sur la base Palissy. A titre d’exemple, le coffre picard de Noyon qui date de la fin du 13eme siècle possède aussi deux parties distinctes tout comme le coffre de Sagnat, mais ne mesure que 1 m 87. Ce coffre servait-il aussi de stockage à grain ? ou était-il un coffre de communauté renfermant ses richesses, mais alors comment expliquer la présence de ses traces de brûlures ?

Style du coffre : gothique

Taille du coffre hors tout :

Longueur : 2713 mm Largeur : 642, 5 mm Hauteur : 840 mm au pied le plus haut

Quelques éléments de sa restauration

 

Ce coffre étant destiné à réintégrer l’église où il fut trouvé, la DRAC du limousin nous demanda d’effectuer une restauration de conservation dite « muséale ». Aucune finition ne fut appliquée sur le meuble afin de préserver toute son authenticité.

Les 4 pieds de ce coffre ont du être enturés car des lacunes importantes de matière furent constatées à sa réception à l’atelier.

 

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Des plaquettes décoratives sur les 3 parements de chaque pied ont complété l’opération ( voir ci-dessous).

 

plaquettes-pour-faire-ancien

 

 

Il manquait un élément au dessus que nous avons reproduit à l’identique en le vieillissant.

 

 

dessus-avant-restaurationDessus-restaure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le travail de restauration des serrures et des pentures a été réalisé par l’Atelier des métaux Robert Hogué

 

 

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Cette restauration a été effectuée àl’AFPA de Limoge en 2008, dans le cadre d’une formation en restauration de mobilier d’art.

 

 

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Huche ou coffre après la restauration